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20 July 22

Une journée dans la vie d’une sage-femme

Ankie vit avec son partenaire et est mère de quatre enfants (âgés de 3, 7, 11 et 13 ans). Elle est sage-femme à Assen depuis près de 14 ans, travaillant chez Aiber Midwives et Verloskundigen-Kloosterveen. Dans ce blog, Ankie vous fait découvrir une journée typique dans la vie d’une sage-femme.

C’est mercredi soir et je viens de reprendre le service de ma collègue. Pendant les 48 prochaines heures, je suis de garde pour tous les accouchements et appels téléphoniques. Quand je me réveille jeudi matin, je suis contente d’avoir réussi à bien dormir. Pleine d’énergie, je commence mes visites. La radio à fond et ma voix de chanteuse uniquement adaptée à un public privé, je traverse ma ville natale, Assen.

Toutes les nouvelles mamans reçoivent une visite de notre part tous les deux jours pendant les 8 à 10 premiers jours après l’accouchement. Parfois, c’est juste un rapide contrôle pour voir comment ça va, mais en général, nous discutons beaucoup. Nous parlons en détail de l’accouchement et de l’évolution de la récupération. Parce que oui, la récupération ne se passe pas toujours sans encombre. Problèmes d’allaitement, seins douloureux et engorgés, points sensibles, tout en gérant une grosse dose d’hormones. Voilà la maman moyenne...

Je commence par Willemijn, qui a accouché de son premier enfant il y a cinq jours. Son accouchement ne s’est pas passé tout à fait comme prévu, mais malgré cela, elle en garde un bon souvenir. Avant-hier, ma collègue lui a rendu visite et elle était contente que tout soit fini et qu’elle puisse maintenant profiter de sa belle petite fille. Bien que l’allaitement soit encore un peu difficile, elle semblait visiblement heureuse de son nouveau rôle de mère, portée par l’adrénaline présente les 2 à 3 premiers jours après l’accouchement. Je reste à la porte et dès que j’entre, je vois que ce n’est pas sa journée. Elle est fatiguée ! La nuit a encore été agitée et l’allaitement ne se passe pas bien. Le bébé ne s’accroche pas correctement, et la première semaine, cela demande souvent beaucoup de patience. Juste au moment où nous prenons toutes les deux une tasse de thé apportée par la sage-femme, elle éclate en sanglots. « Comment les gens font-ils ça ? » demande Willemijn. Je la console en lui disant que c’est un sentiment tout à fait normal, très courant, et qu’une meilleure nuit va arriver.

En tant que mère de quatre enfants, je comprends parfaitement ce qu’elle ressent. On passe ses journées à nourrir, réconforter, changer les couches, sans oublier de manger et boire soi-même — et oui, dormir dès que possible. C’est particulièrement intense avec le premier enfant. Maintenant que j’ai quatre enfants, il m’arrive de regretter le temps où il n’y avait qu’un bébé, mais je me rappelle vite que c’était en fait le plus difficile. Avec le deuxième, troisième ou quatrième, on sait généralement à quoi s’attendre et on est plus confiante que pour le premier.

Nous discutons encore un moment, et une fois les larmes séchées et quelques rires partagés, je lui donne quelques conseils pour l’allaitement et lui suggère de prendre un peu d’air frais parce qu’elle se sent enfermée. Juste une courte promenade dehors — pas trop loin — juste pour se vider la tête, puis un peu de repos pendant que la sage-femme surveille le bébé. Soulagée avec un nouveau plan pour les prochaines 24 heures, un gros câlin dont elle avait vraiment besoin, et une sage-femme attentive, je poursuis mes visites.

Ce qui est génial avec les visites postnatales, c’est qu’il n’y a généralement pas de pression de temps comme à la clinique. Sauf s’il y a un accouchement en cours — dans ce cas, je dois parfois accélérer mes visites. Ce n’est pas ma meilleure qualité pour cette tâche. Mon mari appelle ça une « fête du thé », mais heureusement, nous, sages-femmes, savons mieux. Vous êtes responsable de la santé de la mère et de l’enfant. Vous voulez que tout se passe bien pendant cette première semaine. En général, vous donnez beaucoup d’explications et de conseils, ou offrez une oreille attentive et parfois un bras réconfortant… et oui, parfois quand tout se passe vraiment bien, on finit par beaucoup discuter et on a vraiment l’impression d’une fête du thé. Alors peut-être que mon mari n’a pas totalement tort…

@jolleinofficial

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